Sexualité, handicap et diversitéC’est notre état le plus naturel, mais le plus difficile à assumer. La nudité, notre nudité, nous dérange. Apprendre à l’apprécier, c’est d’abord redécouvrir le plaisir d’être en contact avec son corps. Et avec soi. Se déshabiller sans hâte, en savourant sa nudité comme une libération, marcher nu chez soi, en sentant l’air frôler et caresser chaque centimètre carré de sa peau, goûter lacaresse de l’eau et du soleil sur son corps… La nudité est la plus intime des rencontres avec soi, la plus naturelle aussi, celle qui n’exige, a priori, ni artifices ni efforts. Se sentir bien nu, avance Jean- Pol Laplanche, gestalt- thérapeute, c’est s’offrir le plaisir de se sentir vivant, d’exister pleinement, d’être en contact direct et total avec son corps et ses sens. C’est aussi avoir accès à une autre dimension de soi- même, celle qui nous permet de retrouver une liberté archaïque, la liberté du bébé, du tout jeune enfant, qui, débarrassé de ses vêtements, vit le plaisir dans et par son corps, sans souci du regard des autres. Mais la nudité, pour bon nombre d’entre nous, ne va pas de soi ; elle peut, suivant l’histoire de chacun, être vécue dans la gêne, l’inconfort ou la honte. C’est vers 6 ans que l’enfant devient pudique. Ma RévolutionLa pudeur lui permet de se protéger du regard de l’autre – parent, adulte – sur son corps, peu à peu perçu comme sexué. Si ce regard a été trop désirant, intrusif ou gêné, il aura du mal à assumer son corps nu à l’âge adulte. Face à la nudité, nous ne sommes donc pas égaux. Regard sur soi, regard de l’autre« Pour aimer ce que l’on est soi- même, écrit le psychiatre et psychanalyste Francis Hofstein (auteur de L’Amour du corps Odile Jacob, 2.
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August 2017
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